4 il y a des années
On a demandé à Armand Marquiset: "Avons-nous donné...
On a demandé à Armand Marquiset: "Avons-nous donné des fleurs avant le pain"?
À bien y penser, j'ai toujours pensé qu'il comprenait tout. Nos aînés, ceux qui nous ont donné naissance, qui nous ont très souvent donné leur gentillesse, nous ont fait grandir sans jamais abandonner même dans les difficultés, nos aînés qui pour certaines privations expérimentées, ont fait avancer la société pour nous tous, se retrouvent trop souvent seuls . Je ne vois aucune différence avec l'abandon des animaux à l'approche de l'été, triste constat d'une humanité amnésique. J'ai travaillé avec de nombreuses personnes âgées, je n'aime pas dire les personnes âgées, mais c'est comme ça. J'ai pu donner du temps, embrasser des cœurs tristes et fatigués, j'ai partagé les fleurs avant le pain, mais j'ai rencontré la sagesse, le plaisir de recevoir des sourires, des regards profonds et d'écouter un parcours de vie aussi incroyable. Étant moi-même de la DASS, je savais très bien ce que le rejet et l'abandon peuvent faire comme dommage, même après avoir construit ma vie, j'ai toujours manqué l'essentiel, parents, grands-parents, donc avec les petits frères on donne notre temps, notre bonne humeur, mais nous recevons tellement de nos aînés. Alors oui, les petits frères des pauvres sont constitués d'un bataillon d'anges volontaires qui font de leur mieux mais toujours avec leur cœur.
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